Publié dans Editorial

Retour gagnant !

Publié le dimanche, 08 mai 2022

Nicolas Dupuis revient ! Eh oui, le célèbre coach des Barea, l’homme magique, principal artisan de la prouesse de 2019 de l’équipe nationale, retrouve son « enfant ». Hésitant voire perplexe au départ, finalement il a accepté avec fierté. Des questions ! Dupuis saura-t-il en mesure de « récidiver » ? Tout simplement, fera-t-il un retour gagnant ? Le tandem qu’il va désormais former avec Rado Rasoanaivo, le nouveau DTN, aura-t-il un impact gagnant ?
Pour la première fois, les membres du Comité exécutif de la Fédération malagasy football (FMF) réussissent à accorder leur violon sur un sujet délicat et d’importance nationale. Nul n’est pas sans savoir des bisbilles sans fin de certains dirigeants de la fédération qui portent atteinte durement à l’unité et la notoriété de la fédération ainsi qu’à l’avenir du onze national.Des enfantillages qui font honte.
En toile de fond, il appert de mentionner le départ subit sinon la cavale du président élu et reconnu par les instances internationales (FIFA, CAF), Raoul Arizaka Rabekoto, qui a précipité les choses et fit plonger le football malagasy, en général, les Barea en particulier, dans les abîmes.
Emporté par les raclées humiliantes lors des qualifications pour la CAN 2022, Nicolas Dupuis retrouve « son » bébé et ramène toutes les chances de son côté. Nous gardons encore la mémoire vive du naufrage à Bahir Dar (Ethiopie) au cours duquel les Barea ont encaissé 6 buts à 1 et de même la débâcle à Barikadimy contre les Nigériens, une modeste équipe, où il fallait marquer tout juste un but seulement pour continuer la route. Les Malagasy footeux ont dû avaler la couleuvre !
Avec la paix retrouvée à Isoraka, nous osons croire que dorénavant le football, le sport fétiche des Malagasy, soit mis en orbite, sur la bonne voie. La voie de la raison, du bon sens et de la victoire ! L’urgent qui s’impose au tandem Rado - Nicolas consiste à recomposer l’équipe nationale. Il leur faut relever coûte que coûte les défis, identifier les enjeux et déjouer les pièges. A deux, le nouveau binôme à la tête de l’équipe nationale pourra enfin retrouver le chemin des buts marqués.
Apparemment, la mission parait difficile voire quelque peu impossible mais à cœur vaillant rien est impossible. Nous gardons l’espoir que cet adage populaire tient toujours la route !
Avec le peu de temps qui leur reste, Rado Rasoanaivo et Nicolas Dupuis ne disposent plus assez de marge de manœuvre. Ils ont de fait une obligation de résultats ! Les amateurs du ballon rond attendent impatiemment qu’on renoue avec la victoire.
A terme, les matches pour la qualification à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 en Côte d’Ivoire sont à quelques semaines. Le coach ne dispose plus de temps assez suffisant pour monter son équipe. Notons que Madagasikara se trouve dans le groupe E où figurent l’Angola, le Ghana et la Centrafrique qui est, selon certains observateurs, le maillon faible du groupe. A quatre semaines du match contre le Ghana, on n’est pas encore en mesure de voir l’ossature de l’équipe nationale ni même les préparatifs sur terrain. Ainsi, la FMF concocte une proposition d’un report de calendrier.
Envers et contre tout, on ose espérer un retour gagnant du coach.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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